Kurow (voïvodie de Lublin) est hélas un exemple très représentatif du sort réservé aux cimetières juifs : alors qu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale la population juive représentait 55% des habitants, il ne reste rien de la synagogue, des bains rituels, de la boucherie rituelle et des deux cimetières. Ils furent dévastés par les nazis et les pierres tombales utilisées pour le terrassement de la route de Klementowice.
Laszczow (voïvodie de Lublin) était typiquement un shtetl : la ville était juive à 90% et comptait 1.041 Juifs selon le recensement de 1921.
Le cimetière de Laszczow a été créé au milieu du XVIIIe siècle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été complètement détruit par les nazis. Les pierres tombales ont été utilisées pour le terrassement des routes et des places. Celles qui subsistaient ont été volées par les habitants. Après la guerre, le terrain été utilisé pour partie comme terre arable, sur le reste une clinique vétérinaire et des maisons d'habitation ont été construites. Des travaux de restauration ont été entrepris en 1994.
Szczebrzeszyn (voïvodie de Lublin) était une ville multiculturelle : catholiques, juifs, calvinistes, unitariens y vécurent ensemble. Une église baroque, une église orthodoxe et une synagogue en témoignent encore de nos jours. En 1897, les Juifs représentaient 42% de la population.
Le cimetière juif couvre 1,8 ha et date de la première moitié du XVIe siècle, c'est l'un des plus anciens de Pologne. Il réunissait plus de 2000 stèles funéraires ("Maczew") avant les dévastations de la Seconde Guerre et des pillages de l'après-guerre (les stèles étaient utilisées à des fins de construction...). Environ 400 stèles sont encore visibles aujourd'hui.