Izbica (voïvodie de Lublin), la gare routière
Regroupement de cigognes avant le départ prévu - traditionnellement - pour la saint Barthélémy (23 août)... si les contrôleurs du ciel donnent leur feu vert !
Au milieu de nulle part, la chapelle saint Jean, sur la route de Krzewica à Rzeplin-Osada.5/31/2022 En décembre 2020, j'écrivais :
"Alors que je me trouvais aujourd'hui à quelques centaines de mètres de la frontière ukrainienne pour photographier à Korczmin l'une des plus anciennes églises orthodoxes de la région, j'ai été contrôlé longuement et scrupuleusement par une patrouille. L'un des gardes-frontières, à qui j'expliquais que je faisais des photos qui alimentaient un site internet, a tenu à me montrer, à une quinzaine de mètres de l'église, des stèles brisées provenant d'un cimetière juif. Problème : il n'y a aucun cimetière juif dans le coin... D'où proviennent elles ?" J'avais alors alerté des personnes compétentes de cette situation. Malgré des promesses, je constatais en mai de cette année que les stèles étaient toujours là... J'ai donc repris des photos et contacté de nombreuses instances Musée Polin, Commission rabbinique pour les cimetières, Université de Lublin, etc. J'ai reçu hier un message de l'Inspectrice pour la conservation des monuments de Zamosc qui m'informait que, sous peu, des conservateurs se rendraient sur place pour inspecter les stèles et les mettre en sécurité. Si tout va bien, elles devraient pouvoir retrouver le cimetière dans lequel elles avaient été volées. Gare abandonnée d'Hermanowice (voïvodie des Basses-Carpates). Dernière gare en territoire polonais du premier chemin de fer hongrois-galicien (Die Erste Ungarisch-Galizische Eisenbahn) qui, à la fin du XIXe, reliait Budapest à la forteresse de Przemysl et à Lwow.
Aux environs de Młyny (voïvodie des Basses Carpates), la rivière Szkło qui prend sa source en Ukraine pour se jeter, en Pologne, dans le San.
Vestiges du pont de chemin de fer hongrois-galicien sur la rivière Szkło. Cimetière juif d'Oleszyce. Cette matzevah moderne a été démembrée et la partie verticale jetée parmi des tombes plus anciennes...
En forme de modeste hommage à la mémoire de Wladyslaw Bartoszewski qui aurait eu 100 ans il y a deux jours, cette image prise au cimetière juif de Lubaczow : "Brisée, elle tient encore".
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AuteurPhilippe Gombart, en résidence partagée entre Rachanie, Pologne et Voulx, France. Archives
Mars 2024
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