En décembre 2020, j'écrivais :
"Alors que je me trouvais aujourd'hui à quelques centaines de mètres de la frontière ukrainienne pour photographier à Korczmin l'une des plus anciennes églises orthodoxes de la région, j'ai été contrôlé longuement et scrupuleusement par une patrouille. L'un des gardes-frontières, à qui j'expliquais que je faisais des photos qui alimentaient un site internet, a tenu à me montrer, à une quinzaine de mètres de l'église, des stèles brisées provenant d'un cimetière juif. Problème : il n'y a aucun cimetière juif dans le coin... D'où proviennent elles ?" J'avais alors alerté des personnes compétentes de cette situation. Malgré des promesses, je constatais en mai de cette année que les stèles étaient toujours là... J'ai donc repris des photos et contacté de nombreuses instances Musée Polin, Commission rabbinique pour les cimetières, Université de Lublin, etc. J'ai reçu hier un message de l'Inspectrice pour la conservation des monuments de Zamosc qui m'informait que, sous peu, des conservateurs se rendraient sur place pour inspecter les stèles et les mettre en sécurité. Si tout va bien, elles devraient pouvoir retrouver le cimetière dans lequel elles avaient été volées.
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AuteurPhilippe Gombart, en résidence partagée entre Rachanie, Pologne et Voulx, France. Archives
Septembre 2023
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